CORPORATE
Une nouvelle identité visuelle pour la marque de restaurant buffet asiatique « WOK »
Pour la création de son restaurant de 900 m2 situé à Meaux, l’enseigne Wok s’est tournée vers Wilfrid Deydier et ses créations à l’identité visuelle forte et attractive.
Par une mise en scène théâtralisée des volumes et un mélange de styles qui vont casser les codes classiques des restaurants asiatiques, l’architecte d’intérieur signe une nouvelle fois une conception au design de caractère.
Casser les codes
Voilà pourquoi les tenants de la chaine Wok ont fait appel à Deydier : parce qu’ils savaient que sous sa direction, leur restaurant de Seine et Marne (77) aurait une personnalité différente de celle que l’on peut voir dans les établissements similaires.
Pari tenu puisque l’architecte d’intérieur va déjouer tous les codes et mener le client vers de nouveaux horizons, à la découverte de différents courants artistiques.
En plus du plaisir gustatif que va éprouver celui qui vient manger, le designer veut lui faire vivre une expérience visuelle.
C’est ainsi que lorsqu’il se rendra au buffet, il y découvrira un large meuble chauffe-plats en inox aux allures futuristes.
Un esprit que l’on retrouve sur les banquettes arrondies et le faux plafond dont les résilles métalliques seront un matelas acoustique pour cet espace comptabilisant jusqu’à 200 couverts par jour.
L’autre courant prédominant dans ce projet est le style industriel et l’atmosphère très en vogue d’un grand buffet qu’il apporte aux lieux.
Les poutrelles métalliques noires, légères et robustes à la fois, se mêlent aux murs de briques, aux tables de bois brut et aux chaises dont les pieds épurés sont en inox.
A ce tableau d’ancienne usine remise au gout du jour s’ajoute des touches Art déco avec des pilastres noirs à chapiteaux corinthiens qui rappellent les becs de gaz parisiens des années 1920.
Enfin, pour adoucir et oxygéner cet ensemble très urbain, l’architecte d’intérieur a imaginé la mise en scène de suspensions végétales et de petits jardins japonais composés d’azalées, d’érables, de roches et de mousse.
Théâtraliser les volumes
Si les lieux se font le récit d’une parcelle de l’histoire de l’art et du design, ils ont été dessinés, aussi, dans une véritable mise en lumière des volumes.
On note la verticalité apportée par les colonnes ou les poutrelles noires.
Le traitement tridimensionnel de l’espace est également rendu par les miroirs placés au centre de ces ensembles : ils démultiplient les surfaces tout en faussant les perspectives. Un jeu repris par les zigzags métalliques qui traversent les cloisons industrielles.
Dans ce projet, le graphisme a été également minutieusement pensé: on remarque en effet un ensemble de lignes, conçues et posées de manière à façonner la pièce.
Au-dessus de chaque table ronde se trouvent des séquences graphiques de bandes noires qui tracent visuellement l’arrondi de la structure où sont suspendus les très prisées « Artichoke » dessiné en 1958 par Poul Henningsen pour le restaurant “le Pavillon Langelinie” à Copenhague, à la luminosité dense et délicate à la fois.
Au plafond, les arêtes des poutres sont relevées d’un gris lune qui marquera, avec douceur, les ombres et les lumières.
Enfin, sur les murs en briques sont dessinées, dans un marron chaleureux, des croix décoratives et minimalistes.
Créer une identité sur mesure: les couleurs
Sur une toile de fond aux couleurs boisées composée de sols taupe, de tables en bois et de murs brique se détache un nuancier de bleus turquoise lumineux et apaisants. Ils sont posés par touche, brillant comme des gemmes célestes sur les chaises, les banquettes arrondies mais aussi sur certains pans de murs. Ils donnent du caractère à ce projet en esquissant l’identité sur mesure de la marque Wok.
Les murs en brique à l’esprit new-yorkais sont quant à eux traversés d’une belle faïence qui offre clarté et éclat.
S’il construit visuellement l’image de la chaine du restaurant, Wilfrid Deydier opte également pour des matériaux adaptés à un lieu où viennent manger chaque jour des centaines de clients. Pérennes, solides, les banquettes en skaï, les tables en bois et les chaises aux pieds en inox auront l’atout de la facilité d’entretien.
Une belle façon d’allier, en somme, l’utile à l’esthétisme.